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Fedora propose plusieurs éditions adaptées à différents usages :
Je télécharge le Live ISO Fedora Linux 41 Workstation
Pour un nouveau départ, il est fortement conseillé d'utiliser un disque dur ou un SSD neuf pour l'installation de votre système. Cette approche présente plusieurs avantages. Tout d'abord, cela permet de conserver les données et configurations existantes sur votre disque actuel, garantissant ainsi une transition fluide et sans risques de perte ou de corruption de fichiers.
De plus, il est important de noter que les disques durs classiques (HDD) sont des pièces d'usure qui peuvent perdre en fiabilité avec le temps. Pour éviter tout problème futur, il est recommandé de vérifier l'état de votre disque actuel avant toute réutilisation en utilisant un outil comme smartctl. Cet utilitaire permet d’analyser les indicateurs SMART (Self-Monitoring, Analysis, and Reporting Technology) et de détecter les signes de défaillance imminente. Si des alertes ou anomalies sont détectées, un remplacement est fortement conseillé.
Si vous envisagez d'opter pour un SSD (Solid State Drive), sachez qu'ils offrent des avantages considérables en termes de rapidité, fiabilité et résistance aux chocs. Cependant, il est utile de préciser que les SSD sont garantis pour un certain volume de données écrites au cours de leur durée de vie (souvent exprimé en téraoctets écrits, ou TBW – TeraBytes Written). Par exemple, un SSD standard peut être garanti pour 150 à 300 TBW, ce qui est largement suffisant pour un usage classique (système, applications et fichiers personnels). Toutefois, pour des usages intensifs comme l'édition vidéo ou des traitements de données massifs, il peut être judicieux de surveiller ce paramètre et d’opter pour un modèle conçu pour des écritures élevées.
Un SSD de 500 Go constitue un excellent compromis pour installer Fedora ainsi que vos applications et fichiers personnels. En choisissant un disque neuf et en tenant compte des spécifications d'écriture du SSD, vous assurez une expérience utilisateur optimale et minimisez les risques liés à un matériel vieillissant ou inadapté.
Tout savoir sur le TBW : Téraoctets Écrits
Options recommandées selon votre configuration :
Pour les ordinateurs équipés d’un port SATA :
PNY CS900 SSD Interne SATA III, 2.5 Pouces, 500Go, Vitesse de Lecture jusqu'à 550MB/s
Pour les cartes mères compatibles M.2 2280 :
Après avoir téléchargé l'image ISO de Fedora Linux 41, il faut créer une clé USB amorçable avec Fedora Linux à l'aide de l'outil Ventoy, qui permet de gérer facilement plusieurs images ISO sur un même support. Une fois la clé configurée avec l'image ISO, redémarrez l'ordinateur pour lancer l'installation depuis ce support. Grâce à Ventoy, le système a reconnu l'image ISO.
Dans l’environnement live, l’installateur Fedora vous guidera étape par étape. Les étapes incluent :
J'ai personnalisé les paramètres d'installation du clavier (Français (variante)), des partitions, fuseaux horaires…
Après environ dix minutes d'attente, l'installation de Fedora s'est achevée avec succès. Le système est désormais prêt à l'emploi. Le PC vous invitera à retirer la clé USB et à redémarrer. Fedora démarrera alors depuis le nouveau SSD.
Il reste toutefois quelques actions à effectuer dont la configuration de Fedora par le programme de configuration.
Garder votre système à jour est essentiel pour assurer sécurité, stabilité et profiter des dernières fonctionnalités de Fedora Linux.
Pour les utilisateurs qui préfèrent le terminal, le gestionnaire de paquets DNF simplifie la gestion des mises à jour.
Ouvrez un terminal et exécutez :
sudo dnf update
Cette commande répertorie toutes les mises à jour disponibles et vous demande de confirmer leur installation.
Installez le package dnf-automatic qui gère les mises à jour en arrière-plan :
sudo dnf install dnf-automatic
Activez et démarrez le service de mise à jour automatique :
sudo systemctl enable --now dnf-automatic.timer
Vous pouvez ajuster les paramètres dans le fichier de configuration :
sudo nano /etc/dnf/automatic.conf
Modifiez des options comme apply_updates ou download_updates selon vos besoins.
Modifier la configuration :
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RPM Fusion founit les paquets complémentaires de programme pour Fedora Libre ou non, comprenant des logiciels multimédia, jeux ou pilotes.
Ouvrir un Terminal et executez la commande suivante pour activer le dépot Free RPM Fusion (pour les logiciels sous licence libre) :
sudo dnf install https://mirrors.rpmfusion.org/free/fedora/rpmfusion-free-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm
Ouvrir un Terminal et executez la commande suivante pour activer le dépot Free RPM Fusion (pour les logiciels sous licence non-libre) :
sudo dnf install https://mirrors.rpmfusion.org/nonfree/fedora/rpmfusion-nonfree-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm
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sudo dnf install https://rpms.remirepo.net/fedora/remi-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm
Pour installer VLC, le lecteur multimédia polyvalent, sur Fedora, ouvrez un terminal et exécutez la commande suivante :
sudo dnf install vlc vlc-plugins-all
Cette commande installe le lecteur VLC ainsi que tous les plugins disponibles pour garantir une compatibilité maximale avec une large gamme de formats audio et vidéo. Une fois l’installation terminée, VLC sera prêt à l’emploi, vous permettant de lire vos fichiers multimédias en toute simplicité et sans configuration supplémentaire.
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Les paquets nécessaires à l'utilisation du H.264 doit être installés. Il est important d'activer certaines options dans Firefox pour que le codec H.264 soit utilisé correctement. Voici les étapes à suivre :
1. Ouvrir la page de configuration avancée de Firefox :
about:config
et appuyez sur Entrée. 2. Rechercher et activer les options liées à OpenH264 :
media.gmp-gmpopenh264.enabled
media.gmp.decoder.enabled
true
. Si ce n’est pas le cas, double-cliquez dessus pour les activer. 3. Vérifier la configuration :
Une fois ces étapes terminées, Firefox sera configuré pour prendre en charge H.264 grâce à OpenH264 sur Fedora.
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sudo dnf install \ thunderbird \ gnome-builder \ calibre \ sqlitebrowser \ flatseal \ gedit \ gscan2pdf \ unpaper \ kdenlive \ keepassxc \ picard \ obs \ soundconverter \ nmap \ libmediainfo \ mosquitto
et suppression d'autres
sudo dnf remove simple-scan totem
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flatpak install com.anydesk.Anydesk org.audacityteam.Audacity \ io.freetubeapp.FreeTube \ org.jitsi.jitsi-meet \ org.mixxx.Mixxx \ io.github.peazip.PeaZip \ org.raspberrypi.rpi-imager \ chat.schildi.desktop \ org.signal.Signal \ us.zoom.Zoom \ net.cozic.joplin_desktop
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flatpak run chat.schildi.desktop --enable-features=UseOzonePlatform,WebRTCPipeWireCapturer --ozone-platform=wayland
Pour rendre ces options permanentes lors de l’exécution d’une application Flatpak comme SchildiChat, vous pouvez modifier le fichier de configuration de l’application dans le dossier Flatpak afin d’y inclure ces options.
1. Créez ou modifiez un fichier d’exécution dédié :
nano ~/.var/app/chat.schildi.desktop/config/environment
2. Ajoutez-y les variables nécessaires, par exemple :
FLATPAK_ENABLE_FEATURES="UseOzonePlatform,WebRTCPipeWireCapturer" FLATPAK_OZONE_PLATFORM="wayland"
3. Enregistrez le fichier.
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Les scripts personnalisés liés à des tâches planifiées ou des services spécifiques à l'utilisateur doivent être stockés dans le répertoire ~/.config/systemd/user/
. Ce répertoire est dédié à la gestion des unités Systemd spécifiques à l'environnement utilisateur, permettant de définir des services, des timers, ou d'autres unités sans nécessiter de privilèges administratifs. En plaçant vos fichiers ici, vous vous assurez qu'ils sont isolés de la configuration système globale, ce qui favorise une meilleure organisation et un contrôle individualisé. De plus, cela permet d'utiliser la commande systemctl –user
pour gérer vos unités, garantissant qu'elles s'exécutent uniquement pour l'utilisateur concerné. Cette pratique est idéale pour les tâches comme des sauvegardes automatiques ou des scripts de maintenance qui doivent rester indépendants des autres utilisateurs ou des paramètres système globaux.
Pour activer tous les scripts *.timer
présents dans ~/.config/systemd/user/
, vous pouvez utiliser une boucle dans une seule ligne de commande BASH comme ceci :
for timer in ~/.config/systemd/user/*.timer; do systemctl --user enable --now "$(basename "$timer")"; done
Explication :
for timer in ~/.config/systemd/user/*.timer
: Parcourt tous les fichiers avec l'extension .timer
dans le répertoire spécifié.basename “$timer”
: Extrait uniquement le nom du fichier sans le chemin.systemctl –user enable –now …
: Active et démarre chaque timer immédiatement.
Cette commande active tous les timers trouvés dans le répertoire ~/.config/systemd/user/
en une seule exécution. 🚀
La commande systemctl –user list-timers –all
permet de lister tous les timers définis dans l'environnement utilisateur, qu'ils soient actifs ou non. Les timers sont des unités Systemd qui permettent de planifier l'exécution de services à des intervalles spécifiques ou à des moments précis. Cette commande affiche des informations détaillées sur chaque timer, telles que son nom, sa dernière exécution, la prochaine exécution prévue, et l'état du service associé. L'option –all
garantit que tous les timers, y compris ceux qui ne sont pas actuellement actifs ou qui ont été désactivés, sont inclus dans la liste. C'est un outil pratique pour vérifier l'état de vos timers, identifier les timers inactifs ou désactivés, et avoir une vue d'ensemble sur toutes les tâches planifiées dans votre session utilisateur.
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