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Installer Fedora Linux 41

Je télécharge le Live ISO Fedora Linux 41 Workstation disponible sur le site https://fedoraproject.org/fr/

Pour un nouveau départ, il est fortement recommandé d’utiliser un disque dur neuf pour l’installation. Cette méthode garantit que les données ou configurations existantes sur le disque actuel restent intactes, vous assurant ainsi une transition sereine. Un SSD (Solid State Drive) est le meilleur choix : ils sont rapides, fiables et abordables. Un SSD de 500 Go offre amplement d’espace pour Fedora, les applications et vos fichiers personnels.

Après avoir téléchargé l'image ISO de Fedora Linux 41, il faut créer une clé USB amorçable avec Fedora Linux à l'aide de l'outil Ventoy, qui permet de gérer facilement plusieurs images ISO sur un même support. Une fois la clé configurée avec l'image ISO, redémarrez l'ordinateur pour lancer l'installation depuis ce support. Grâce à Ventoy, le système a reconnu l'image ISO.

Dans l’environnement live, l’installateur Fedora vous guidera étape par étape. Les étapes incluent :

  • Choisir les paramètres de base : langue, disposition du clavier, fuseau horaire.
  • Sélectionner le nouveau SSD comme disque cible pour l’installation. Veillez à bien vérifier que Fedora est installé sur le SSD neuf et non sur l’ancien disque, surtout si ce dernier contient encore des données ou un système d’exploitation.
  • Permettre à l’installateur de partitionner automatiquement le SSD (option conviviale pour la plupart des utilisateurs).

J'ai personnalisé les paramètres d'installation du clavier (Français (variante)), des partitions, fuseaux horaires…

Après environ dix minutes d'attente, l'installation de Fedora s'est achevée avec succès. Le système est désormais prêt à l'emploi. Le PC vous invitera à retirer la clé USB et à redémarrer. Fedora démarrera alors depuis le nouveau SSD.

Il reste toutefois quelques actions à effectuer dont la configuration de Fedora par le programme de configuration.

Garder votre système à jour est essentiel pour assurer sécurité, stabilité et profiter des dernières fonctionnalités de Fedora Linux.

Pour les utilisateurs qui préfèrent le terminal, le gestionnaire de paquets DNF simplifie la gestion des mises à jour.

Ouvrez un terminal et exécutez :

sudo dnf update

Cette commande répertorie toutes les mises à jour disponibles et vous demande de confirmer leur installation.

Installez le package dnf-automatic qui gère les mises à jour en arrière-plan :

sudo dnf install dnf-automatic

Activez et démarrez le service de mise à jour automatique :

sudo systemctl enable --now dnf-automatic.timer

Vous pouvez ajuster les paramètres dans le fichier de configuration :

sudo nano /etc/dnf/automatic.conf

Modifiez des options comme apply_updates ou download_updates selon vos besoins.

Ouvrir les paramètres Réseau.

Modifier la configuration :

  1. Sélectionnez votre connexion réseau.
  2. Cliquez sur “Modifier”.
  3. Accédez à l'onglet IPv6.
  4. Réglez le mode sur Ignorer ou Désactivé.

RPM Fusion founit les paquets complémentaires de programme pour Fedora Libre ou non, comprenant des logiciels multimédia, jeux ou pilotes.

Ouvrir un Terminal et executez la commande suivante pour activer le dépot Free RPM Fusion (pour les logiciels sous licence libre) :

sudo dnf install https://mirrors.rpmfusion.org/free/fedora/rpmfusion-free-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm

Ouvrir un Terminal et executez la commande suivante pour activer le dépot Free RPM Fusion (pour les logiciels sous licence non-libre) :

sudo dnf install https://mirrors.rpmfusion.org/nonfree/fedora/rpmfusion-nonfree-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm

Pour installer VLC, le lecteur multimédia polyvalent, sur Fedora, ouvrez un terminal et exécutez la commande suivante :

sudo dnf install vlc vlc-plugins-all

Cette commande installe le lecteur VLC ainsi que tous les plugins disponibles pour garantir une compatibilité maximale avec une large gamme de formats audio et vidéo. Une fois l’installation terminée, VLC sera prêt à l’emploi, vous permettant de lire vos fichiers multimédias en toute simplicité et sans configuration supplémentaire.

Les paquets nécessaires à l'utilisation du H.264 doit être installés. Il est important d'activer certaines options dans Firefox pour que le codec H.264 soit utilisé correctement. Voici les étapes à suivre :

1. Ouvrir la page de configuration avancée de Firefox :

  1. Dans la barre d’adresse, tapez about:config et appuyez sur Entrée.
  2. Acceptez l’avertissement pour accéder aux paramètres avancés.

2. Rechercher et activer les options liées à OpenH264 :

  1. Recherchez les clés suivantes une par une dans la barre de recherche des préférences avancées :
  2. media.gmp-gmpopenh264.enabled
  3. media.gmp.decoder.enabled
  4. Assurez-vous que leur valeur est définie sur true. Si ce n’est pas le cas, double-cliquez dessus pour les activer.

3. Vérifier la configuration :

  1. Retournez sur un site qui utilise le codec H.264 (comme une plateforme de streaming ou un test vidéo).
  2. Vérifiez que les vidéos se lisent sans problème.

Une fois ces étapes terminées, Firefox sera configuré pour prendre en charge H.264 grâce à OpenH264 sur Fedora.

sudo dnf install \
thunderbird \
gnome-builder \
calibre \
sqlitebrowser \
flatseal \
gedit \
gscan2pdf \
unpaper \
kdenlive \
keepassxc \
picard \
obs \
soundconverter \
nmap \
libmediainfo \
mosquitto

et suppression d'autres

sudo dnf remove simple-scan totem

flatpak install com.anydesk.Anydesk org.audacityteam.Audacity \
io.freetubeapp.FreeTube \
org.jitsi.jitsi-meet \
org.mixxx.Mixxx \
io.github.peazip.PeaZip \
org.raspberrypi.rpi-imager \
chat.schildi.desktop \
org.signal.Signal \
us.zoom.Zoom \
net.cozic.joplin_desktop

flatpak run chat.schildi.desktop --enable-features=UseOzonePlatform,WebRTCPipeWireCapturer --ozone-platform=wayland

Pour rendre ces options permanentes lors de l’exécution d’une application Flatpak comme SchildiChat, vous pouvez modifier le fichier de configuration de l’application dans le dossier Flatpak afin d’y inclure ces options.

1. Créez ou modifiez un fichier d’exécution dédié :

nano ~/.var/app/chat.schildi.desktop/config/environment

2. Ajoutez-y les variables nécessaires, par exemple :

FLATPAK_ENABLE_FEATURES="UseOzonePlatform,WebRTCPipeWireCapturer"
FLATPAK_OZONE_PLATFORM="wayland"

3. Enregistrez le fichier.

Les scripts personnalisés liés à des tâches planifiées ou des services spécifiques à l'utilisateur doivent être stockés dans le répertoire ~/.config/systemd/user/. Ce répertoire est dédié à la gestion des unités Systemd spécifiques à l'environnement utilisateur, permettant de définir des services, des timers, ou d'autres unités sans nécessiter de privilèges administratifs. En plaçant vos fichiers ici, vous vous assurez qu'ils sont isolés de la configuration système globale, ce qui favorise une meilleure organisation et un contrôle individualisé. De plus, cela permet d'utiliser la commande systemctl –user pour gérer vos unités, garantissant qu'elles s'exécutent uniquement pour l'utilisateur concerné. Cette pratique est idéale pour les tâches comme des sauvegardes automatiques ou des scripts de maintenance qui doivent rester indépendants des autres utilisateurs ou des paramètres système globaux.

Pour activer tous les scripts *.timer présents dans ~/.config/systemd/user/, vous pouvez utiliser une boucle dans une seule ligne de commande BASH comme ceci :

for timer in ~/.config/systemd/user/*.timer; do systemctl --user enable --now "$(basename "$timer")"; done

Explication :

  • for timer in ~/.config/systemd/user/*.timer : Parcourt tous les fichiers avec l'extension .timer dans le répertoire spécifié.
  • basename “$timer” : Extrait uniquement le nom du fichier sans le chemin.
  • systemctl –user enable –now … : Active et démarre chaque timer immédiatement.

Cette commande active tous les timers trouvés dans le répertoire ~/.config/systemd/user/ en une seule exécution. 🚀

La commande systemctl –user list-timers –all permet de lister tous les timers définis dans l'environnement utilisateur, qu'ils soient actifs ou non. Les timers sont des unités Systemd qui permettent de planifier l'exécution de services à des intervalles spécifiques ou à des moments précis. Cette commande affiche des informations détaillées sur chaque timer, telles que son nom, sa dernière exécution, la prochaine exécution prévue, et l'état du service associé. L'option –all garantit que tous les timers, y compris ceux qui ne sont pas actuellement actifs ou qui ont été désactivés, sont inclus dans la liste. C'est un outil pratique pour vérifier l'état de vos timers, identifier les timers inactifs ou désactivés, et avoir une vue d'ensemble sur toutes les tâches planifiées dans votre session utilisateur.

  • Monter les partages NFS
  • Installer imprimante

Cédric ABONNEL dit Cédrix

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  • Dernière modification : 2025/01/28 06:39
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