Codage : code alphanumérique
Les transmissions d'informations locales, clavier vers ordinateur par exemple, se font à l'aide du code ASCII (American Standard Code for Information Interchange).
Le codage s'effectue sur 2 caractères hexadécimaux, ce qui représente 8 bits, un octet. Le code ASCII se fait de 00
à 7F
en hexadécimal, soit 0000 0000
à 0111 1111
, soit de 0
à 127
en décimal. Le bit de poids fort servira de bit de parité (contrôle d'erreur).
De nouvelles normes ISO donnes un code numérique tenant sur 8 bits aux caractères de l'alphabet latin utilisés en allemand, anglais, basque, catalan, danois, espagnol, finnois, français, italien, néerlandais, norvégien, portugais et suédois (parmi d'autres langues européennes). C'est le cas de la norme ISO/CEI 8859-1.
Pour résumer, à chaque code ASCII correspond une représentation graphique. Nous y retrouvons notre alphabet, en majuscule et minuscule, ainsi que toutes les variantes accentuées. Nous retrouvons également des chiffres, de 0 à 9 et des symboles. Par convention, les caractères communs a plusieurs pays se retrouvent avec le même code. C'est pour cette raison qu'un texte écrit à l'aide d'un code ASCII en français, puis décodé avec le code ASCII américain est presque lisible. Les variations accentuées des caractères ne seront pas retranscrites correctement.
À la fin des années 1990, une mise à jour de la norme ISO/CEI 8859-1 est nécessaire avec le symbole de l’euro qui est devenu nécessaire avec l'introduction de la monnaie unique. C'est la norme ISO/CEI 8859-15.
Quant à l'UNICODE, il permet un codage sur 2 octets, 16 bits. Cela représente 63536 possibilités. Cela permet d'avoir plus de possibilités et de n'avoir plus qu'un seul codage pour représenter toutes les variantes des alphabets mondiaux.